Reconnaitre le frelon asiatique


De dominante très noire, il possède un anneau jaune/orangé(4ème segment de l'abdomen). Il a également des pattes très jaunes.


 

 

 

 

Les nuisances du frelon asiatique :

 

Les nuisances d’ordre apicole, économique et de biodiversité :

Les frelons asiatiques nourrissent leurs larves avec les protéines animales, qui vont trouver chez les abeilles, mais aussi auprès d'un ensemble d'insectes, et également sur le poisson des étals et les cadavres de mammifères.

Ils ont un fort impact sur la biodiversité et l'apiculture.

Une étude du Muséum National d’Histoire Naturelle, en 2021 indique qu'une colonie de frelon asiatique a une consommation moyenne estimée à 11,32kg d'insectes par saison. Sur une base moyenne de 4000 colonies annuelles dans le département,cela représenterait 45 tonnes d'insectes consommés par les frelons asiatiques.Sur une base de 10000 nids (comme en 2022), cela représenterait 113 tonnes d’insectes consommés.

 

Sur les ruchers, la présence du frelon asiatique se traduit par des attaques directes prélevant les abeilles, mais aussi une nuisance indirecte, car la présence permanente réduit considérablement l’activité des abeilles, jusqu’à les affaiblir fortement en fin de saison, pouvant remettre en cause leur survie hivernale.

La prédation des pollinisateurs et la recherche de sucres, peuvent aussi impacter les productions fruitières, notamment cidricoles.

 

Un frelon asiatique décortique une abeille prédatée 

©FDGDON de la Manche

Attaque d’un frelon asiatique sur des abeilles

 ©FDGDON de la Manche




Les nuisances d’ordre de santé publique :
D'autre part, un enjeu de santé et sécurité publique est fort. En effet, s'ils se sentent menacés, les frelons asiatiques peuvent attaquer en groupe pour protéger leur nid.
L’attaque se traduit par :
-      Des piqûres, dont la quantité peut rapidement atteindre une vingtaine si la victime ne peut pas se protéger rapidement
-      Des projections de venin dans l’air ambiant, avec un risque important au niveau du visage (pour les voies respiratoires et oculaires).
 
En 2018, dans le département de la Manche, 314 attaques avec victime ont été recensées par la FDGDON, dont 9 cas à plus de 10 piqûres set 3 cas par projection de venin dans l'air ambiant !
Ces attaques en 2018 ont conduit à 4 chocs anaphylactiques et un décès dans le Sud du département.
En 2022, c’est 384 personnes qui ont été victimes de piqûres et recensées auprès de la FDGDON.
Sur le mois le plus intense en été, entre 8 et 14% des nids sont découverts consécutivement à une attaque ayant entrainé une ou plusieurs piqûres.
 
Des attaques ont également été signalées sur des animaux de compagnie et d'élevage: chiens, chats, bovins. Certains cas sont également mortels sur les animaux.